Un soir
Il faisait une chaleur qui me plongeait
Dans la torpeur d’une canicule
Et c’est à toi que je songeais
A l’heure angoissante de ma solitude
Une fois de plus couchée lascive
Sous un drap blanc couvert d’étoiles
Dans la pénombre de ma chambre
De ce grand lit où pourraient s’étendre
Nos deux corps ensemble serrés
Ce qui faisait notre réalité
Je pense si fort à tes caresses
Tu me demandes
Fais-toi des tresses
Elle est si grande en effet
Je prends un oreiller
Et tente d’étouffer
Mes cris mes larmes
Ma peine mon désespoir
Un courant d’air et un claquement
De porte ouverte puis refermée
Sans crier gare à mes côtés
Failli mourir d’étonnement
Embrasser l’instant et l’après
Combler à deux le lit défait.
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