Un peu, beaucoup, passionnément arsenic
Assise sur un tabouret, les jambes ballantes
Le dos bien droit et la respiration haletante
Car du fond de mon cœur, je chante
Un poème rédigé ce matin, pour calmer mon chagrin.
Dans ce poème il y a beaucoup de haine et de sang-froid
De la passion, de la fureur, de la tendresse et là tu me blesses
Ce que tu as dit ce jour là, ces mots qui n’étaient pas d’amour
Je les répète tous les jours, les transporte, les entasse.
Cela créé comme une sorte de sac, que je porte en bandoulière
Comme un fardeau, un sac à dos, que je supporte
Que personne ne voit, invisible pour d’autres que soi
Je sais ce que tu vas en penser, tu n’as pas du imaginer
Que quelques mots prononcés, juste parce que très embarrassé
Tu ne savais comment me dire que tu allais me quitter
Tu m’as dit »les gens sont de plus en plus beaux »
Moi qui ne les regardais pas, je m’en moquais de ces badauds.
J’aurais voulu que tu m’écrives, ou quelques notes de musique
Un petit mot dans mon chapeau, il faisait chaud, c’était l’été
Mais j’avais froid car mes larmes, remplissaient mon décolleté
Il y a en chacun de nous, un peu, beaucoup, passionnément d’arsenic.
Tu le sauras si un jour tu me lis, qu’elle vient de toi ma nostalgie.
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