Le diable des coquins
Où sommes-nous aujourd’hui ?
Si ce n’est encore au lit
Aux pieds de nos ennuis
Et pour les oublier
Surtout ne pas se lever
La machine en panne
La vaisselle cassée
Le linge à repasser
Les vannes à ouvrir
Inondations à couvrir
Toute la journée courir
Pour rattraper le temps
L’horloge détraquée
Les papiers à remplir
La poubelle à jeter
Mon âme à essorer
Les câbles ont sauté
Plus d’électricité
Allumons les bougies
Et ce seront nos cierges
Car à la vérité (si je mens)
Je voudrais en l’instant
Rejoindre les étoiles
Du ciel du firmament
Et de là pourrais voir
Ces autres disparus
Pas tous dans un linceul
Certains n’appellent plus
D’autres ont oublié
L’amitié ou l’amour
Que je leur ai donné
Vite redescendre sur terre
Car ma vie n’est pas un enfer
Les tracas quotidiens
Ne valent eh non ! Aucun
Que j’anticipe le jour
Qu’il traîne le plus possible
Ce diable des coquins
A prendre son portable
Pour lancer en trois mots
Son tout dernier texto.
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