Poèmes et écrits

Un jour tranquillement un monsieur dont on ne dira ni l'âge ni le nom, marchait le long des voies du chemin de fer sur la ligne qui mène de Cassis à Marseille.

Le soleil lui réchauffait gentiment les oreilles et l'air marin nettoyait son grand nez.

Soudain, un bruit lui fit tourner la tête : une voiture de luxe, curieusement violette, passa en vrombissant et disparut presque aussitôt derrière la colline.

L'homme continua son chemin, un peu intrigué.

De qui pouvait il bien s'agir ?

Une deuxième voiture, presque aussi significative du point de vue des richesses extérieures passa, elle aussi en provocant un court, mais alarmant bruit, lequel rompit le silence et la plénitude de la côte escarpée.

Il en passa 20, notre homme pourrait témoigner mais comme il ne sut jamais quelle était la destination de toutes ses voitures, on ne sut jamais non plus ce qui lui était arrivé, où ses pas l'avaient guidés.

Des amis l'attendaient à Marseille.

Sa famille l'avait espéré jusqu'à 23h00 puis s'était mise à dîner en soupirant.

Son employeur ne l'avait jamais revu, non plus que quiconque d'ailleurs.

C'était pourtant un brave père de famille, 2 enfants, 1 femme charmante, des amis prévenants et des enfants aimés et totalement inconscients du drame à l'origine de la disparition de leur gentil papa.