A Kamil
Hier est né un enfant, il s’appelle Kamil
A peu près à la même heure, je me suis emballée
Et dans mon magasin préféré je suis allé chercher
De quoi lui offrir des vêtements pour se couvrir
Se protéger de l’hiver et cette société
L’envelopper de douceur et de câlins dorés.
Cet enfant n’est pas le mien mais il me fait revivre
Des instants de bonheur de douce inconscience
Quand mon deuxième est né et que tout petit
S’est lové dans mes bras de maman
Qui, bien qu’épuisée, trouvait sans effort
L’envie et l’énergie de s’occuper de toi, Jean.
A toi Kamil et à tes parents je dédie ce poème
Parce que je t’aime déjà, même si tu ne t’en soucies pas
Je sais qu’en grandissant il te faudra faire ta place
Chez toi l’amour est pris par une grande sœur Lina
Déjà bien préparée à tenir les frontières
De l’amour de son père, de la tendresse de sa mère.
Alors accroche-toi aux seins de ta maman
Toi qui n’a qu’un seul jour et tout l’amour du monde
De celui qui t’entoure et te couvre d’amours
Kamil, tu es, ouvre les yeux regarde ce monde
Déjà bien abimé, aide nous par tes mots, ta force
Innocente à redonner à cette terre les couleurs de la vie.
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